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Comment Décorer Un Grand Mur De Salon

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Jean-Honoré Fragonard - Self-portrait with smiling face.jpg

Autoportrait, en buste, le visage souriant, vers 1780–1785, pierre noire avec lavis gris, Paris, musée du Louvre [1] .

Naissance

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Grasse Voir et modifier les données sur Wikidata

Décès

Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
Paris Voir et modifier les données sur Wikidata

Sépulture

Église Saint-Roch Voir et modifier les données sur Wikidata

Nationalités

Française
Monarchie constitutionnelle française Voir et modifier les données sur Wikidata

Activités

Peintre, illustrateur, dessinateur, graveur, dessinateur en bâtiment Voir et modifier les données sur Wikidata

Formation

École royale des élèves protégés
Académie de France à Rome
École des beaux-arts de Paris Voir et modifier les données sur Wikidata

Maîtres

Jean Siméon Chardin, François Boucher Voir et modifier les données sur Wikidata

Lieux de travail

Vienne, Francfort-sur-le-Main, Strasburg, Naples, Rome, Dresde, Grasse, Paris, Prague, Tivoli Voir et modifier les données sur Wikidata

Mouvement

Rococo Voir et modifier les données sur Wikidata

Conjoint

Marie-Anne Fragonard Voir et modifier les données sur Wikidata

Enfant

Alexandre-Évariste Fragonard Voir et modifier les données sur Wikidata

Parentèle

Honoré Fragonard (cousin germain) Voir et modifier les données sur Wikidata

Distinction

Prix de Rome () Voir et modifier les données sur Wikidata

Œuvres principales

La Liseuse, Les Hasards Heureux de l'Escarpolette, Le Verrou Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Honoré Fragonard, né le à Grasse et mort le à Paris, est un peintre français.

Il est 50'un des principaux représentants du style rococo français.

Peintre d'histoire, de genre et de paysages, il se spécialise assez rapidement dans le genre libertin et les scènes galantes, comme le montre son célèbre tableau Le Verrou.

Biographie [modifier | modifier le lawmaking]

Jean-Honoré est fils de François Fragonard, garçon gantier, et de Françoise Petit. Après la mort, à dix mois, de son petit frère Joseph, il reste enfant unique. Il quitte sa ville natale à l'âge de six ans cascade s'installer avec sa famille à Paris, où se déroule la plus grande partie de sa carrière [ii] .

Les dispositions artistiques de Fragonard sont précoces et c'est le notaire chez qui il devient clerc à treize ans qui remarque ses dons artistiques. Après avoir quelque temps travaillé avec Jean Siméon Chardin, il entre comme apprenti, à l'âge de quatorze ans, dans l'atelier de François Boucher. C'est grâce à lui que le jeune Fragonard affirme ses dons et apprend à copier les maîtres. Boucher le présente bientôt au prestigieux thousand prix de peinture de l'Académie royale qu'il remporta en 1752 grâce à son tableau Jéroboam sacrifiant aux idoles [3] . Une carrière dans la peinture d'histoire lui semble alors toute tracée. Il entre ainsi durant trois années à l'École royale des élèves protégés alors dirigée par le peintre Carle Van Loo. Fragonard effectue son Grand Tour et part en 1756 cascade l'Académie de France à Rome en compagnie de son ami Hubert Robert (united nations autre peintre ayant remporté le prix de Rome) et 50'architecte Victor Louis. Il y résidera jusqu'au mois d' et y est notamment influencé par le peintre Giambattista Tiepolo et le fashion baroque de Pierre de Cortone, mais il s'épuise à pasticher les grands maîtres selon un style encore académique. Jean-Claude Richard de Saint-Non devient, à cette époque, son protecteur et chief commanditaire. Il quitte dès lors la Ville éternelle cascade la France après avoir achevé en septembre un long périple qui 50'a vu traverser les villes de Florence, Bologne et Venise notamment [4] .

Il obtient un atelier au palais du Louvre où il vit et est chargé de décorer la galerie d'Apollon [5] . En 1765, son tableau Corésus et Callirhoé, commandé pour la industry des Gobelins pour la tenture des amours des dieux, le fait entrer à l'Académie et remporte un grand succès au Salon [vi] . Mais, désespérant d'atteindre le premier rang dans ce genre classique, il le quitte pour des scènes de genre érotiques qui obtiennent le plus m succès auprès de la Cour de Louis Fifteen. Il devient bientôt le peintre à la mode, peint des paysages illusionnistes et des portraits puis des tableaux de cabinets. En 1769, il épouse une peintre en miniature également originaire de Grasse, Marie-Anne Gérard, sœur de Marguerite Gérard. La même année naît leur première fille Rosalie (1769-1788).

En 1773, après un voyage en Flandre pendant l'été, le fermier général Pierre Jacques Onésyme Bergeret de Grancourt lui suggest d'être son guide pour united nations voyage en Italie, puis en Europe centrale, qui débutera en octobre. Bergeret de Grandcourt était comte de Nègrepelisse, et l'itinéraire du voyage, à 50'aller, passe par cette localité, où la petite troupe de voyageurs séjourne une quinzaine de jours. Fragonard y dessine le château, propriété de Bergeret [n 1] . Le voyage prend fin en septembre 1774 après les visites successives de Vienne, Prague, Dresde, Francfort et enfin Strasbourg.

En 1780, le couple Fragonard donne naissance à united nations nouvel enfant Alexandre-Évariste Fragonard, qui deviendra lui aussi artiste. En 1788, leur fille Rosalie meurt au château de Cassan à Fifty'Isle-Adam, en région parisienne. Durant la Révolution, il séjourne à Grasse (1790-1791) chez son cousin Alexandre Maubert [n 2] , [vii] . Fragonard devient membre de la District des Arts [8] en 1793. Par la suite, il est nommé l'un des conservateurs du musée du Louvre par l'Assemblée nationale à la suite de l'intervention de Jacques-Louis David.

En 1805, tous les artistes résidents, dont Fragonard, sont expulsés du Louvre par décret impérial, consécutif à la réorganisation de fifty'édifice en musée Napoléon. La disparition de l'aristocratie commanditaire — ruinée ou exilée — lui fait perdre sa grande fortune. Il s'installe alors chez son ami Veri, au Palais-Royal. L'année suivante, il meurt, apparemment terrassé par une congestion cérébrale dans son nouveau logement situé aux galeries du Palais-Purple, dans l'indifférence quasi-totale de ses contemporains [9] . Les funérailles sont célébrées à 50'église Saint-Roch. Il est inhumé à Paris dans l'ancien cimetière de Montmartre, où sa tombe remplacée a disparu vers le milieu du Nineteen e  siècle, une plaque cénotaphe en marbre étant apposée sur le mur de l'emplacement où se trouvait sa sépulture [n 3] , [10] .

Famille [modifier | modifier le code]

La famille de Fragonard comprenait plusieurs artistes :

  • Marguerite Gérard, sa belle-sœur et élève peintre intimiste ;
  • Marie-Anne Gérard, son épouse, miniaturiste ;
  • Alexandre-Évariste Fragonard, son fils ;
  • Théophile Fragonard, son petit-fils, fils d'Alexandre.

Son cousin, Honoré Fragonard, est un anatomiste célèbre dont les écorchés sont conservés à Maisons-Alfort au musée Fragonard de 50'École nationale vétérinaire.

Il est fifty'arrière-chiliad-oncle de l'artiste peintre impressionniste Berthe Morisot.

Œuvre [modifier | modifier le code]

À l'instar de François Boucher, Fragonard est considéré comme le peintre de la frivolité, du rococo, bien qu'il ait peint dans de nombreux autres registres : grands paysages inspirés de peintres hollandais, peintures religieuses ou mythologiques, ou scène de bonheur familial notamment.

D'un trait virtuose, Fragonard savait montrer le tourbillonnement du monde par des gestes expressifs et gracieux ou des drapés pleins de vigueur. Fragonard est le dernier peintre d'une époque sur le déclin, ses scènes de genre seront bientôt rendues obsolètes par la rigueur néo-classique de David, par les évènements de la Révolution et ceux de l'Empire.

Les scènes de genre de Fragonard sont volontiers érotiques, comme Les Hasards heureux de l'escarpolette, fantasme d'un commanditaire (M. de Saint-Julien, receveur général des biens du clergé) qui donna à 50'artiste des conseils de mise en scène : « Je désirerais que vous peignissiez Madame sur une escarpolette qu'un évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et mieux même, si vous voulez égayer votre tableau. » [11] .

Mais même ces scènes effectivement frivoles peuvent être lues à united nations niveau différent, on peut y voir percer, souvent, une inquiétude, united nations sentiment de fin de fête parfois (et cela rappelle Antoine Watteau ou encore le roman Point de lendemain de Vivant Denon), ou encore une menace diffuse : les couples dans l'intimité, les belles qui s'épouillent, les endormies, tout ce petit monde de grâce et de sympathie est observé par un peintre qui nous rappelle que la jeunesse ne dure pas et que les moments de tendresse lascive sont fugaces et rares.

Fragonard avait travaillé notamment avec Hubert Robert (1733-1808), leur collaboration fit 50'objet d'une exposition à Rome à la villa Médicis [12] .

Le Verrou [modifier | modifier le code]

Cette œuvre majeure de Fragonard est une huile sur toile datant de 1777, mesurant 73 × 93cm.

Malgré les multiples analyses effectuées sur ce tableau, conservé à Paris au musée du Louvre, il due north'y a pas eu une explication, mais plusieurs éventualités, en ce qui concerne sa signification. Il peut évoquer united nations viol ou une scène d'amour.

Cette scène représenterait en effet un couple dans une chambre, la femme essayant de résister, en vain, aux avances de l'homme qui verrouille la porte. Il est of import de noter que la chambre est déjà en désordre (les draps du lit sont défaits), ce qui pourrait signifier que l'action a déjà european union lieu.

La version originale du Verrou a été acquise [n iv] par le musée du Louvre en 1974. Elle fut conçue par le peintre comme pendant à l'Admiration des bergers, offerte au Louvre en 1988 par M. et One thousandme  Roberto Polo [due north 5] . Sont ainsi opposés l'amour sacré et fifty'amour profane.

Le Verrou, qui avait fait 50'objet en 1933 d'une vente aux enchères avec la seule indication « attribué à Fragonard », a fait 50'objet, une fois son auteur déterminé avec certitude, d'un arrêt classique de la première chambre civile de la Cour de cassation du , qui a fait jurisprudence sur la théorie de l'erreur en droit des obligations français [13] .

Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille [modifier | modifier le code]

Ce projet fut commencé en 1771 à la suite d'une commande de Madame du Barry, la dernière maîtresse de Louis Fifteen [14] . Il consistait en une série cohérente de quatre tableaux intitulés La Poursuite, La Surprise (ou La Rencontre), Fifty'Amant couronné et La Lettre d'flirtation, destinés à être installés au pavillon de Louveciennes dans un salon de forme demi-circulaire [n 6] . Mais, quelque temps après l'installation, les tableaux furent rejetés auto ils ne south'accordaient pas avec le style d'architecture néoclassique du pavillon.

Ainsi, Fragonard conserva tous les tableaux dans son atelier et les apporta avec lui quand il retourna à Grasse, sa ville natale. Il décida alors de les installer dans l'united nations des salons de la villa de son cousin, mais les murs restant encore vides après cette installation, Fragonard décida de peindre dix tableaux supplémentaires afin de meubler 50'espace.

Les panneaux qui sont aujourd'hui conservés à Grasse dans la villa, qui est devenue le musée Jean-Honoré Fragonard, sont des copies réalisées par Auguste de La Brély, avant la vente des originaux au collectionneur américain Pierpont-Morgan (ensuite achetés par Frick en 1915, ils sont aujourd'hui conservés à la drove Frick de New York) [15] .

Cela fait au total 14 tableaux que l'on peut diviser en trois groupes.

  • Six scènes d'amour :
    • La Poursuite ;
    • La Surprise ou La Rencontre ;
    • L'Amant couronné ;
    • La Lettre d'flirtation ;
    • 50'Abandonnée ;
    • L'Amour triomphant.
  • Quatre allégories des amours :
    • 50'Amour en sentinelle ;
    • L'Flirtation folie ;
    • L'Amour poursuivant une colombe ;
    • L'Amour assassin.
  • Quatre peintures décoratives.

Les Portraits de fantaisie [modifier | modifier le code]

Quatre portraits qualifiés par Fragonard « de fantaisie », exécutés en très peu de temps (fa' presto), une heure pour chacun, durant 50'année 1769 [16]  :

  • François-Henri d'Harcourt, collection privée ;
  • Anne-François d'Harcourt, vers 1770, huile sur toile, 80 × 65cm, Paris, musée du Louvre ;
  • Inspiration, Paris, musée du Louvre ;
  • Portrait d'un homme [anciennement Denis Diderot], Paris, musée du Louvre ;
  • Portrait d'un homme dit Le Guerrier, Williamstown, Clark Art Found [17] .

Autres œuvres [modifier | modifier le code]

Peinture [modifier | modifier le lawmaking]

  • Le Colin-Maillard, vers 1750-1752, huile sur toile, 116,8 × 91,4cm, Toledo (Ohio), Toledo Museum of Art, États-Unis.
  • Renaud dans les jardins d'Armide, 1763, huile sur toile, 72 × xccm, Paris, musée du Louvre.
  • Anne-Louise Brillon de Jouy, vers 1769, huile sur toile, Paris, musée du Louvre.
  • L'Abreuvoir, vers 1765, 51,5 × 63cm, Lyon, musée des beaux-arts [18]
  • Les Hasards heureux de l'escarpolette, 1767-1768, huile sur toile, 81 × 64cm, Londres, Wallace Drove.
  • Les Débuts du modèle, 1769, huile sur toile, 50 × 63cm, Paris, musée Jacquemart-André.
  • Louis François Prault, dit autrefois 50'Inspiration, huile sur toile, 80 × 64cm, legs de Louis la Caze, Paris, musée du Louvre [19] .
  • Louis Richard de la Bretèche, huile sur toile, Paris, musée du Louvre.
  • Portrait de 1000. Anne-Gabriel Meusnier de Querlon, dit autrefois Portrait de Diderot, vers 1769, huile sur toile, 81 × 65cm, Paris, musée du Louvre [20] .
  • Jean-Claude Richard de Saint-Non habillé à 50'espagnole, vers 1769, Barcelone, musée national d'Art de Catalogne.
  • L'Abbé Jean-Claude Richard de Saint-Non, huile sur toile, peinte par Fragonard, Paris, musée du Louvre.
  • Charles Paul Jérôme de Bréa(d) (1740-1820), huile sur toile, Paris, musée du Louvre.
  • Marie-Anne Éléonore de Grave, huile sur toile, autrefois prit pour le portrait de Glle  Guimard [21] , Paris, musée du Louvre.
  • Marie Émilie Coignet de Courson, huile sur toile, New York, Metropolitan Museum of Art.
  • La Chemise enlevée, vers 1770, Paris, musée du Louvre.
  • La Leçon de musique, vers 1770, Paris, musée du Louvre.
  • Fifty'Amour embrasant l'Univers, vers 1770, huile sur toile, 116 × 145cm, musée d'Art de Toulon.
  • La Poursuite, vers 1771, huile sur toile, 67 × 38cm, Angers, musée des Beaux-Arts.
  • La Surprise, vers 1771, huile sur toile, 67 × 38cm, musée des Beaux-Arts d'Angers.
  • Corésus et Callirrhoé, 1765, huile sur toile, musée des Beaux-Arts d'Angers.
  • Céphale et Procris, 1755, huile sur toile, musée des Beaux-Arts d'Angers.
  • Jupiter sous les traits de Diane, séduisant Callisto, huile sur toile, musée des Beaux-Arts d'Angers.
  • La Liseuse, vers 1770-1772, Washington, National Gallery of Art.
  • L'Adoration des bergers, 1775, huile sur toile, 73 × 93cm, Paris, musée du Louvre.
  • Le Rocher, vers 1780, huile sur toile, 53 × 62,5cm, musée des Beaux-Arts de Lyon.
  • L'Abreuvoir, vers 1765, huile sur toile, 51,5 × 63cm, musée des Beaux-Arts de Lyon.
  • La Naissance de Vénus, Marseille, musée Grobet-Labadié.
  • Le Baiser à la dérobée, 1787, en collaboration avec Marguerite Gérard, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
  • Conversation galante, huile sur toile, 62 × 74cm, Londres, Wallace Collection.

Dessin [modifier | modifier le lawmaking]

  • La Visite de l'atelier, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • La Fuite en Égypte, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Récit d'united nations naufrage, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Une Femme et united nations religieux devant un monastère, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • United nations seigneur forçant une dame à signer united nations papier, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Un coin de parc, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Le Petit Montreur de singe savant, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Deux motifs d'après des œuvres italiennes, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Le Peintre, vu de dos, à son chevalet, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Un joueur de cornemuse, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Jeune femme en costume Renaissance fuyant, épouvantée à la vue d'united nations miroir, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Cavalier en costume de Louis XIV présentant united nations tableau d'compages à un jeu de dame, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Le Faucon, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Bienfaits et sévices des volcans, dessin préparatoire, Dijon, musée Magnin.
  • Les Collecteurs de taxe, 1778, eau-forte, New York, Metropolitan Museum of Art.
  • Fifty'Armoire, 1778, eau-forte, New York, Metropolitan Museum of Art.
  • Étude de figures d'après Diane et ses nymphes du Dominiquin, pierre noire, traits d'encadrement à la plume et à l'encre brune, 31,2 × 22,6cm, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts [22] . Cette étude fut réalisée juste avant le voyage que Fragonard réalise avec son mécène fifty'abbé de Saint-Non, d'avril à . Ensemble, ils admirent les chefs-d'œuvre de Sienne à Gênes que Fragonard copie à la demande de son mécène. Cette étude a été réalisée à Rome, au palais Borghèse. Ces trois figures sont tirées de la toile peinte par le Dominiquin et conservée au palais Borghèse : Diane et ses nymphes [23] .
  • Fifty'Enlèvement de Ganymède, plume, encre noire et lavis d'encre de Chine, 36,i × 27,ixcm, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts [24] . L'étude des maîtres anciens occupe chez Fragonard une place tout à fait essentielle. Cette feuille spectaculaire par la manière dont il transpose au lavis, sans rien perdre de sa force visuelle, fifty'Enlèvement de Ganymède peint par Rembrandt en 1635 démontre l'admiration qu'il vouait au maître hollandais [25] .

Œuvres retrouvées [modifier | modifier le code]

  • Le Jeu de la palette et Le Jeu de la bascule, vers 1761, deux huiles sur toile, 75 × 93cm. Disparues au début du 19 eastward  siècle, à la mort de Bergeret de Grandcourt [26] , ces deux œuvres, représentant des personnages jouant dans des paysages de ruines antiques, ont été retrouvées par l'étude Tajan en 2016 à l'occasion d'un inventaire dans un château en Normandie [26] .
  • L'Oiseau chéri, fin Eighteen e  siècle. Ce tableau représente une femme qui porte en hauteur united nations enfant pour lui faire voir deux colombes enfermées dans une muzzle. Pendant un temps attribué à Marguerite Gérard, belle-sœur de Fragonard, le tableau s'était perdu au XX due east  siècle mais il a été retrouvé en Normandie et authentifié en 2017. De longs travaux de restauration ont été nécessaires pour lui redonner son éclat original. À partir du , il est exposé au musée Fragonard de Grasse. Le responsable de la communication du musée considère qu'« il va devenir un des joyaux de notre collection » [27] .
  • Un philosophe lisant, vers 1768-1770, toile ovale d'origine, 45,8 × 57cm, dans son cadre d'origine estampillé Chartier. Disparue depuis 1779, cette toile répertoriée a été identifiée lors d'un inventaire de succession chez united nations particulier en Champagne par maître Petit et le cabinet Turquin [28] .

Expositions [modifier | modifier le lawmaking]

  • Fragonard, united nations Provençal aux Pays-Bas, Grasse, villa-musée Jean-Honoré Fragonard, du au .
  • Jean-Honoré Fragonard, dessins du Louvre, Paris, musée du Louvre, du au [31] .
  • Fragonard, les plaisirs d'united nations siècle, Paris, musée Jacquemart-André, du au [32] .
  • Les Fragonard de Besançon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, du au [33] .
  • Fragonard dessinateur, musée des Beaux-Arts de Caen, du au . Il due south'agit sous united nations autre titre de l'exposition de Besançon en 2006-2007 [34] .
  • De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes, Paris, musée Jacquemart-André, du au [35] .
  • Fragonard amoureux, Paris, musée du Grand duchy of luxembourg, du au [36] .

Hommages [modifier | modifier le code]

Philatélie [modifier | modifier le code]

La Poste française a émis les timbres suivants :

  • en 1939, un premier timbre en faveur de la création d'united nations musée postal, d'une valeur de twoscore centimes et surtaxe de 60 centimes, brun-lilas et brun et sépia, représentant L'Inspiration favorable d'après Fragonard [37] est émis par la poste. Il porte le due northo  YT 446 ;
  • en 1962, deux timbres sont émis au profit de la Croix-Rouge, le premier, lilas-brun d'une valeur de 20 centimes et 10 centimes de surtaxe représente Rosalie, et le second, vert, d'une valeur de 25 centimes et 10 centimes de surtaxe, représente Fifty'Enfant en Pierrot. Ils sont mis en vente 1er  jour le à Angoulême. Ils portent les nos  YT 1366 et 1367 ;
  • en 1972, un timbre de 1 franc, polychrome, représentant L'Étude est émis. Il est mis en vente ier  jour à Paris le . Il porte le northwardo  YT 1702 [38] .

Astronomie [modifier | modifier le code]

  • (8235) Fragonard, astéroïde.

Notes et références [modifier | modifier le code]

Notes [modifier | modifier le lawmaking]

  1. En souvenir de cet arrêt, united nations collège de cette ville porte le nom de Fragonard.
  2. Cette bastide est devenue la villa-musée Jean-Honoré Fragonard en 1977.
  3. 19e  division.
  4. Pour five 150 000 francs du marchand François Heim qui l'avait acheté aux enchères 50 000 francs environ, la majeure partie de la somme provenant d'une subvention exceptionnelle du ministère des Finances, alors dirigé par Valéry Giscard d'Estaing. Celui-ci, devenu candidat à la présidence de la République, n'apprécia pas vraiment d'être traité par Le Canard enchaîné de « Pigeon de la rue de Rivoli », du nom de la rue où se trouvait alors le ministère.
  5. La société d'investissement fondée par Roberto Polo ayant fait faillite, ses créanciers essayèrent, vainement, de faire annuler ses donations, un diadème de l'impératrice Eugénie avait été aussi offert.
  6. À fifty'opposé du salon ovale appelé aujourd'hui le salon Fragonard, selon le conservateur de la Frick Collection (vidéo Colin B. Bailey presents Fragonard's 'Progress of Love, consultée le ).

Références [modifier | modifier le code]

  1. no  d'inv : RF41191 recto.
  2. Marie-Anne Dupuy-Vachey, Fragonard : les plaisirs d'united nations siècle, Gand/Paris, Snoeck, , 183p. (ISBN978-90-5349-655-viii, lire en ligne), p. 13 .
  3. Jean Pierre Cuzin et Dimitri Salmon, Fragonard. Regards croisés, Société des Editions Mengès, , p. 110 .
  4. « Jean Honoré Fragonard », sur peintre-analyse.com.
  5. Marie-Anne Dupuy-Vachey, Fragonard : les plaisirs d'un siècle, Gand, Snoeck, , 183p., 28 cm (ISBN978-ix-05349-655-viii, OCLC717743377), p. 32 .
  6. Le grand prêtre Corésus se sacrifie pour sauver Callirhoé (notice du musée du Louvre).
  7. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Côte d'Azur : Monaco, Petit Futé, , p. 465 .
  8. Henry Lapauze, Procès-verbaux de la District générale des arts de peinture sculpture, compages et gravure : (eighteen juillet 1783-tridi de la lre décade du 2e mois de fifty'an II) et de la Société populaire et républicaine desarts (three nivôse an II-28 floréal an III) publiés intégralement pour la première fois avec une introduction et des notes, Paris, Impr. nationale, , 540p. (lire en ligne), p. 40 .
  9. Félix Naquet, Fragonard, Librairie de fifty'art, , p. 70 .
  10. Jean Pierre Cuzin et Dimitri Salmon, Fragonard : Regards croisés, Paris, Société des Éditions Mengès, , 240p., 29 cm (ISBN978-two-85620-478-8, OCLC959163688), p. 220 .
  11. Charles Collé et Antoine-Alexandre Barbier, Periodical et mémoires de Charles Collé sur les hommes de lettres, les ouvrages dramatiques et les événements les plus mémorables du règne de Louis Xv (1748-1772), Firmin Didot, , 825p. (lire en ligne), p. 165-6 .
  12. Catherine Boulot, J.H. Fragonard e H. Robert a Roma: Villa Medici, half-dozen dicembre 1990-24 febbraio 1991, Rome, Fratelli Palombi, , 311p., 29 cm (ISBN978-8-87621-598-viii, lire en ligne) .
  13. «Cour de Cassation, ire chambre civile, , no  85-15.736, publié au bulletin », sur legifrance.gouv.fr .
  14. Claude Saint-André (préf. Pierre de Nolhac), Madame Du Barry d'après les documents authentiques, Paris, Émile-Paul, , eighteen-479, 1 vol. portr. in-8° (lire en ligne sur Gallica), p. 302 .
  15. Société de l'histoire de l'art français, Archives de fifty'art français, t. two, Paris, Société de l'histoire de fifty'fine art français, (lire en ligne), p. twenty .
  16. Pierre Cabanne, Fragonard, Paris, Somogy, 1987, p. 57-58.
  17. (en) «Museum / Collections / The Warrior », sur www.clarkart.edu (consulté le ) .
  18. L'Abreuvoir en très haute définition sur mba-lyon.fr.
  19. Carole Blumenfeld, Une facétie de Fragonard, les révélations d'un dessin retrouvé, éd. Gourcuff-Gradengo, 2013.
  20. Nouveau titre donné à l'œuvre par le musée du Louvre à la suite du travail de Carole Blumenfeld, Une facétie de Fragonard, les révélations d'united nations dessin retrouvé, éd. Gourcuff-Gradengo, 2013 (cf. Grande Galerie - Le Journal du Louvre, mars/avril/, northo  23).
  21. Carole Blumenfeld, op. cit.
  22. «Etude de figures d'après Diane et ses nymphes du Dominiquin », sur Cat'zArts
  23. Emmanuelle Brugerolles (dir.), De Poussin à Fragonard : hommage à Mathias Polakovits, Carnets d'études 26, Beaux-arts de Paris éditions, 2013, p. 123-127, cat. 27.
  24. «L'Enlèvement de Ganymède, Jean-Honoré Fragonard, sur Cat'zArts »
  25. Emmanuelle Brugerolles, op. cit., p. 84-87, true cat. 25.
  26. a et b «Deux tableaux de Fragonard découverts dans united nations château normand », sur ouest-france.fr, (consulté le ) .
  27. «Un tableau de Fragonard retrouvé par "miracle" bientôt exposé à Grasse », sur france3-regions.francetvinfo.fr, .
  28. La Gazette Drouot,  ; et Sciences et Avenir avec AFP, .
  29. Contes de La Fontaine illustrés par Fragonard, Paris, Diane de Selliers, 1994.
  30. Portrait de l'imprimeur Louis-François Prault.
  31. Philippe Apeloig et Imprimerie A. Karcher (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis), «Jean-Honoré Fragonard, dessins du Louvre : 3 décembre 2003-8 mars 2004, Musée du Louvre » [1 impr. photoméc. : offset, coul. ; 150 x 100 cm] (OCLC693408043) .
  32. Musée Jacquemart-André, exposition Fragonard, les plaisirs d'un siècle, du 3 octobre 2007 au 13 janvier 2008.
  33. musee-arts-besancon.org « Copie archivée » (version du 3 mars 2016 sur l'Net Archive).
  34. [PDF] mba.caen.fr.
  35. musee-jacquemart-andre.com.
  36. «Fragonard amoureux. Galant et libertin | Musee du Luxembourg », sur museeduluxembourg.fr (consulté le ) .
  37. Gravé par Piel, d'après une estampe de Louis Michel Halbou reprenant plus chastement une composition peinte de Fragonard.
  38. Catalogue Yvert et Tellier, t. 1.

Bibliographie [modifier | modifier le code]

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  • Pierre Rosenberg, Tout l'œuvre peint de Fragonard, Paris, Flammarion, coll. « Les classiques de 50'fine art », 1989.
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  • Camille Mauclair, Fragonard : biographie critique, illustrée de 24 reproductions hors-texte, Paris : Librairie Renouard / Henri Laurens éditeur, drove « Les grands artistes, leur vie, leur œuvre », sans appointment (1904), 128p.

Liens externes [modifier | modifier le code]

  • Peintures de Jean-Honoré Fragonard dans la base of operations Joconde.
  • Dessins de Jean-Honoré Fragonard dans la base Joconde.
  • Visite en 3D de l'exposition imaginaire : Jean-Honoré Fragonard, sur le site du musée du Louvre.
  • (en) «Jean-Honoré Fragonard », sur Artcyclopedia .

Bases de données et dictionnaires [modifier | modifier le code]

Comment Décorer Un Grand Mur De Salon,

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Honor%C3%A9_Fragonard

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